Tour à tour objets de savoir en tant que gardiennes d’une mémoire, allégories du temps qui passe ou métaphores de la fragilité de la vie dans la peinture et la littérature, les ruines ne cessent de fasciner, siècle après siècle. L’ouvrage de Michel Makarius parcourt l’histoire de leur représentation dans tous les domaines (peinture, architecture, art des jardins...) depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, en faisant la part belle au XVIIe siècle (Patel, Poussin, Le Lorrain...) et au XVIIIe siècle, lequel voit véritablement apparaître une esthétique de la ruine – décrite dans l’Encyclopédie en 1765 – avec des artistes comme Claude-Joseph Vernet et Hubert Robert. Premier livre à offrir une synthèse aussi complète sur le sujet, Ruines évoque également les questions de la préservation et de la restauration.
Michel Makarius, Ruines, éditions Flammarion, 256 p., 60 euros, ISBN 2-08-011091-8.
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L’art de la ruine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°204 du 3 décembre 2004, avec le titre suivant : L’art de la ruine