MOSSOUL / IRAK
La reconstruction de la ville irakienne de Mossoul, dévastée par les jihadistes du groupe Etat islamique, est un « projet difficile » sur un terrain « encore miné » nécessitant l'utilisation de drones, a indiqué mardi la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay.
C'est "un projet très ambitieux (...) qui est difficile" et "nous savons que ça va être quelque chose de très long", a-t-elle déclaré lors d'une visite à Madrid. Alors que le projet n'en est qu'à ses "débuts opérationnels", des drones sont utilisés pour évaluer les dommages parce que "le terrain est encore miné", a-t-elle ajouté.
L'Unesco avait lancé en septembre une initiative destinée à rassembler des fonds pour Mossoul. "Nous avons réuni un peu plus de 100 millions de dollars pour cette initiative, c'est beaucoup à l'échelle de l'Unesco", a souligné Audrey Azoulay, exprimant sa "satisfaction". Ces plus de 100 millions incluent une donation de 50,4 millions de dollars des Emirats arabes unis.
Après trois ans sous la coupe des jihadistes, Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive (nord de l'Irak), est revenue sous le contrôle du gouvernement irakien en juillet 2017 au terme d'une très violente bataille. La première pierre de la reconstruction de l'emblématique mosquée Al-Nouri et de son minaret penché, détruits lors des combats contre l'Etat islamique, a été posée en décembre.
Cet article a été publié par l'AFP le 15 janvier 2019.
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La reconstruction de Mossoul, « un projet difficile », selon l'Unesco
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