ROME (ITALIE) [06.10.09] – La Lombardie est une des voies internationales du trafic de biens culturels. En termes de vols dans la région, mais également comme lieu de passage pour des œuvres à destination de l’étranger.
En 2008, un vol d’œuvre d’art a été recensé tous les trois jours dans la seule région lombarde. La même année, la police italienne chargée des affaires culturelles a récupéré plus de 2000 objets sur le territoire, pour une valeur de 60 millions d’euros. L’Etat italien se bat pour préserver son patrimoine culturel et les œuvres d’art des collections privées comme publiques.
Mais ce n’est pas le seul combat à mener sur le territoire italien. Selon Andrea Ilari, commandant de l’unité de police des affaires culturelles de Milan (Nucleo Carabinieri Tutela Patrimonio di Milano), « la Lombardie est la région la plus développées en matière de trafic de biens culturels lié aux organisations criminelles » .
Depuis quelques années, les autorités italiennes observent une augmentation croissante du trafic des biens culturels, qui sert à blanchir d’autres types d’activités illégales comme le trafic d’êtres humains et de stupéfiants. Une organisation en particulier est visée : la ‘Ndrangheta, une organisation mafieuse du sud du pays en Calabre.
Selon Il Velino, la Lombardie est une des grandes régions du transit des œuvres d’art volées, à cause de sa position stratégique en Europe.
Depuis le début de la guerre en Afghanistan, une importante quantité d’objets archéologiques et d’œuvres d’art provenant du Moyen-Orient a été retrouvée en Italie, en particulier en Lombardie. Les objets étaient destinés à d’autres pays européens et aux Etats-Unis.
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La Lombardie, carrefour international du trafic d’œuvres d’art
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