Judith Greve

Judith Greve, à peine 31 ans, a tout de la personne accomplie. Pourtant, depuis l’an dernier, elle doit assumer la direction d’une maison qui représente tout de même des poids lourds tels que Louise Bourgeois, John Chamberlain et Jannis Kounellis. On est loin du « joujou ». Mais Judith Greve est tombée dans la potion magique de l’art lorsqu’elle était petite.
Née en Allemagne, elle grandit en Grande-Bretagne puis file à New York. Elle a 20 ans, suit les cours d’histoire de l’art de Christie’s et effectue un stage au Guggenheim pendant l’exposition « Robert Rauschenberg ». Après un bref retour à Paris où elle s’adonne à des études de littérature, mademoiselle Greve file à Bonn et se consacre à la sinologie. Ni une, ni deux, au tournant du siècle, c’est à Shanghaï que Judith Greve poursuit ses études.
Depuis 2000, elle travaille au sein des galeries paternelles à Saint-Moritz, Cologne et Milan, suit les foires et commence à organiser des expositions. Pour ses 30 ans, Karsten Greve lui confie les rênes de la galerie de la rue Debelleyme. Et très vite, au printemps dernier, elle lui donne une nouvelle direction avec l’événement « Echo wanted », consacré à des artistes sensibles à l’écologie. Un pari réussi puisqu’elle prépare déjà un second volet.