RIO DE JANEIRO (BRESIL) - La nomination au ministère de la Culture de João Luis Silva (dit « Juca ») Ferreira, confirmée le 30 décembre, est tout sauf une surprise.
Ce cacique du Parti des travailleurs (PT) est un habitué de la culture : numéro deux de Gilberto Gil entre 2003 et 2008, il prolongea l’action du musicien à la tête du ministère, entre 2008 et 2010. Après avoir cédé sa place en 2010, il était revenu en grâce en ayant assumé le volet culturel de la campagne de réélection de Dilma Roussef en 2014. Devant cette reconquête annoncée, Marta Suplicy savait ses jours comptés. Elle abrégea elle-même son mandat de ministre de la Culture en démissionnant avec fracas en novembre, fustigeant « l’inconséquence économique du gouvernement », et laissant Ana Cristina Wanzeler assurer un intérim anecdotique. Malgré les solides inimitiés politiques que Juca Ferreira a nourries, son retour est vu d’un bon œil par le secteur. Lors de son premier passage, il s’était attaqué avec pugnacité aux effets pervers de la loi Rouanet, qui régit une large part de la production culturelle (lire le JdA no 414, 23 mai 2014). Or, ce sera de nouveau le chantier majeur pour ce francophile, diplômé de la Sorbonne.
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Juca Ferreira revient au ministère de la Culture brésilien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°427 du 16 janvier 2015, avec le titre suivant : Juca Ferreira revient au ministère de la Culture brésilien