PARIS
Interdite sur les monuments historiques, la publicité est autorisée depuis 2007 sur les bâches recouvrant les échafaudages installés durant leur restauration, afin de participer au financement de celle-ci.
Fin 2010, le Musée d’Orsay a ouvert le bal, suivi par le Louvre et la Conciergerie. Progressivement, les bannières publicitaires ont envahi les façades des plus beaux édifices parisiens. Actuellement, l’hôtel de la Monnaie vante ainsi l’horlogerie de luxe tandis qu’Apple s’expose sur la place des Vosges. Dans ce contexte de banalisation, la décision de Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux, de refuser d’apposer une bâche promotionnelle sur le Panthéon et l’Arc de Triomphe n’est pas passée inaperçue.
Un choix d’autant plus remarquable que l’institution avait reçu pour le Panthéon « des propositions de marques de sport qui auraient rapporté entre 500 000 et un million d’euros ». En lieu et place d’une publicité, la nécropole se couvrira à partir d’avril d’une bâche artistique accueillant une œuvre inédite de JR : une mosaïque de portraits, représentant la France et le monde dans toute leur diversité. Les portraits sont collectés via Internet et à travers la France grâce à l’itinérance de la cabine-photo de JR dans huit monuments nationaux.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
JR coiffe le Panthéon
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €L’échafaudage sur la coupole du Panthéon, l’un des plus grands chantiers d’Europe © Photo Gilles Codin
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°666 du 1 mars 2014, avec le titre suivant : JR coiffe le Panthéon