Le héraut de la Figuration libre revient s’installer en France. Une étape de plus dans le singulier
périple qu’accompli Hervé Di Rosa. L’homme a la bougeotte, comme s’il voulait rattraper ses années provinciales. Il quitte en 1978 son Sète natal dont il a gardé l’accent, la faconde et une sympathique décontraction, pour entrer aux Arts Déco de Paris. En 1981, une première exposition avec Combas et Boisrond le révèle au public et aux médias. Le succès est rapide. Il enchaîne les expositions internationales avec déjà un séjour à New York, où il côtoie Keith Haring. Son travail se nourrit de bandes dessinées, de rock, de toute une culture populaire festive et métissée. Il pousse le « modèle » jusqu’à ouvrir une boutique qui vend ses figurines.
Di Rosa éprouve alors le besoin de ressourcer son art. Il entreprend un tour du monde qui le conduit en Tunisie, au Vietnam, au Ghana, au Bénin, au Mexique. Autant d’occasions de nourrir son inspiration avec les pratiques artisanales locales. Depuis trois ans, il travaillait à Miami. Son retour à Paris est bien orchestré : une exposition à la maison des Arts de Châtillon, un accrochage à la galerie Louis Carré et une biographie. Sa future résidence-atelier dans le XVIIIe arrondissement annonce le programme à venir : suffisamment vaste pour accueillir ses cinq enfants, et tournée vers la banlieue nord, son prochain terrain d’étude.
1959 Naissance à Sète. 1978 École nationale supérieure des Arts décoratifs. 1983 Lauréat de la Fondation Médicis, il séjourne 2 ans à New York. 1988 « Viva Di Rosa » au musée d’Art moderne de Paris. 2000 Fondateur du musée international des Arts modestes à Sète. 2006 Décor de la salle des mariages de Bobigny. Retour à Paris.
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Hervé Di Rosa
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Abonnez-vous dès 1 €Maison des Arts de Châtillon, 11, rue de Bagneux, Châtillon (92) jusqu’au 12 novembre. Galerie Louis Carré, 10, avenue de Messine, Paris VIIIe, jusqu’à mi-décembre 2006.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°585 du 1 novembre 2006, avec le titre suivant : Hervé Di Rosa