PARIS
Le gouvernement, interpellé à l'occasion de la grève à la Bibliothèque nationale de France (BnF) pour protester contre un manque de moyens, a promis la création de 20 postes, a annoncé l'institution
La grève est suivie depuis le 2 mai par une minorité du personnel lors de journées d'actions ciblées, et soutenue par des chercheurs et usagers.
La direction et les organisations syndicales n'ont pas réussi à s'entendre. Le conseil scientifique, organe consultatif indépendant, avait appelé mardi les ministères de la Culture, de la Recherche et du Budget à l'« octroi de postes supplémentaires ». L'exécutif a répondu favorablement. Il a annoncé lors d'un conseil d'administration de la BnF, tenu jeudi, une augmentation des effectifs, se traduisant par « 20 postes supplémentaires ».
Interrogé par l'AFP, le syndicat CGT s'est dit peu satisfait par cette solution. « Le préavis court jusque fin juillet et il est maintenu », a déclaré le secrétaire général de la CGT-BnF, Gaël Mesnage. La question emblématique concerne les horaires de communication des documents sur le site de la bibliothèque François-Mitterrand à Paris. S'étendant initialement de 9h00 à 17h00, ces horaires ont été réduits de plus de moitié : 13h30 à 17h00. L'intersyndicale continue de réclamer le retour à une communication des documents de 9h00 à 17h00. La direction réplique qu'il faudrait 40 à 50 postes supplémentaires pour y parvenir, a rapporté M. Mesnage.
La grève porte également sur le statut de certains personnels. L'intersyndicale CGT-FSU-Sud réclame la titularisation au lieu de contrats à durée déterminée, sujet qui avait donné lieu à une grève en 2016.
Cet article a été publié par l'AFP le 1er juillet 2022.
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Grève à la BnF : le gouvernement crée 20 postes
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