L’histoire du marché de la photographie se conjugue encore largement au présent, et les acteurs d’aujourd’hui sont les pionniers d’hier.
Françoise Paviot est de ceux-là. DEA de linguistique en poche, elle entre à la Documentation française pour établir un premier recensement des collections de photo en France. Nous sommes dans les années 1970, la photo n’est pas encore patrimonialisée, tout ou presque est à créer. De proche en proche, Françoise travaille sur les problèmes de conservation, de droits d’auteur, d’inventaire, tout en partageant – déjà – son savoir.
En 1985, son destin croise celui du marchand Alain Paviot. Aussi, après un séjour de cinq ans au service des publics puis de la communication interne du Centre Pompidou, elle rejoint en 1995 la galerie de celui qui entre temps est devenu son mari. Une belle complicité unit ces deux là, entretenue par un sympathique vouvoiement et des retraites dans leur maison de Saint-Malo. Depuis, la galerie est devenue l’une des toutes premières en France, autant pour les vintages que pour la photo plasticienne.
Mais l’inclination naturelle de Françoise la porte toujours autant vers la pédagogie. Enseignante à l’IESA, elle continue à organiser et animer des colloques sur la photographie, tout en s’essayant au commissariat d’exposition.
Biographie
1968
À Nanterre pendant les événements de Mai.
1972
Entre à la Documentation Française après son DEA de linguistique.
1990
A Beaubourg, pendant 5 ans.
1995
Françoise rejoint la galerie de son mari Alain Paviot.
2005
Commissaire d’une exposition sur Dieter Appelt, à la Maison rouge.
2009
Paris-Photo.
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Françoise Paviot, galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Galerie Françoise Paviot, 57, rue Sainte-Anne, Paris IIe, www.paviotfoto.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°618 du 1 novembre 2009, avec le titre suivant : Françoise Paviot, galeriste