La Biennale d’arts visuels vient de fermer ses portes. Quel est votre bilan pour cette édition 2003 ?
La Biennale a reçu 260 000 visiteurs, soit environ 17 % de plus par rapport à 2001, malgré un prix d’entrée plus élevé. Les revenus nets ont augmenté de 30 %. Que ce soit en termes de visiteurs ou de résultats financiers, la manifestation s’est conclue de manière très satisfaisante. Par ailleurs, ces chiffres sont à rapprocher de la chute du nombre d’entrées de beaucoup d’autres manifestations culturelles en Italie qui se sont déroulées pendant la même période. La Biennale est la manifestation qui a enregistré le taux de croissance des entrées le plus élevé par rapport à l’année dernière.
Le projet du nouveau statut de la Biennale prévoyait au départ un directoire formé de trois personnes…
La direction relève de la monocratie, pas de la collectivité. Les comités ne fonctionnent pas. Pour diriger une institution de manière efficace, il faut être seul.
Que pensez-vous de l’entrée de fonds privés dans son capital ?
Les investisseurs privés sont les bienvenus, bien que je doute qu’ils parviennent à atteindre 20 % [de parts du capital, NDLR], car je ne vois pas quel intérêt ils y trouveraient. Plutôt que comme un obstacle, je les vois comme une opportunité.
Pour cette édition de la Biennale, avez-vous réussi à obtenir des sponsors privés intéressants ?
En général, oui. Cette année promet des résultats économiques très satisfaisants. Notre système de financement privé s’est largement développé, notamment avec les sponsors et l’association Les Amis de la Biennale.
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Franco Bernabè
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°184 du 9 janvier 2004, avec le titre suivant : Franco Bernabè