La Belgique est doublement sous les feux de la rampe en ce printemps. La foire d’art contemporain de Bruxelles, qui ouvre ses portes début mai (lire page 18), célèbre cette année sa vingtième édition. Cette manifestation pionnière – elle fut créée en 1968 – réunit notamment la fine fleur des galeries du pays et attire un public de connaisseurs. La Belgique brille en effet par la présence sur son sol d’une multitude de collectionneurs à l’œil vif, attirés par la nouveauté et qui n’hésitent pas à prendre des risques (page 19).
Le Palais du Heysel, dans lequel se déroule la foire d’art contemporain, avait accueilli il y a deux ans une partie du programme de Bruxelles 2000, capitale européenne de la culture. Ce titre est aujourd’hui porté par Bruges qui a profité de l’événement pour se refaire une beauté. Mais loin de concentrer ses efforts sur une action prospective, Bruges 2002 a préféré faire référence à un passé – ô combien glorieux – pour replacer l’influence de la ville et de ses artistes dans un contexte européen. Certes, il est loin le temps où Jan van Eyck et ses compatriotes étaient considérés comme des modèles jusqu’en Italie et en Espagne, tant au niveau de la technique picturale que pour figer quelques conventions iconographiques. Mais, au-delà des changements culturels et artistiques, du progrès technologique et de l’évolution de la pensée, une chose semble intacte : le plaisir à contempler ces œuvres.
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Foire d’art contemporain de Bruxelles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°147 du 19 avril 2002, avec le titre suivant : Foire d’art contemporain de Bruxelles