« Il est très exigeant. Il a l’œil très affûté. C’est incontestablement un des antiquaires les plus brillants de sa génération », rapportent ses confrères. Fils d’un militaire, Éric Coatalem développe précocement et de façon innée le goût de l’art. Dès 11 ans, il achète des livres de peinture pour se lancer aussitôt dans une carrière de peintre… abandonnée à 17 ans. À 23 ans, il trouve sa voie : spécialiste des maîtres français et italiens des XVIIe et XVIIe siècles.
Il impressionne par la qualité de ses expositions, inédites et souvent non commerciales, telle celle sur François Perrier en 2001. « Nous ne sommes pas des marchands de soupe », dit l’intéressé qui plaide pour un œcuménisme entre marchands, conservateurs de musées et historiens d’art. Son franc-parler, parfois émaillé d’ironie cinglante sur les pratiques de son métier, les aberrations des ventes aux enchères publiques ou le goût de ses confrères, a pu heurter quelques susceptibilités.
Loin de se cantonner à l’art ancien, il s’autorise des incursions dans les xixe et xxe siècles. Il a ainsi prévu en septembre prochain un accrochage de dessins de Gustav Klimt. Pour se ressourcer, il fait de la plongée sous-marine dans les mers chaudes et collectionne les vues de ciels et les œuvres figurant des crabes, réminiscences de son enfance passée à Madagascar et à Tahiti.
1963
Naissance à Paris.
1984
Diplômé de
L’Icart (École
du commerce de l’art et de l’action culturelle).
1986
Rencontre
Ian Woodner, collectionneur américain
de dessins. Ouverture de la galerie Coatalem.
Depuis 1994
Participe régulièrement,
à Paris, à la Biennale des Antiquaires,
au Salon du dessin et à Tefaf Maastricht.
2008
Exposition
Gustav Klimt (septembre).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Éric Coatalem
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €- www.coatalem.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°601 du 1 avril 2008, avec le titre suivant : Éric Coatalem