Depuis des années, Christian Astuguevieille est passionné par l’Indonésie.
Il n’est donc pas étonnant que sa nouvelle ligne de meubles, qu’il présentera le 7 octobre à New York chez l’éditeur Holly Hunt, se réfère à l’archipel. Table, tabouret, banc… prennent le nom d’une île, comme cette commode à deux tiroirs en bois de chêne, avec des poignées en métal, baptisée Sumba. "Il existe tellement d’îles que mes possibilités de création sont infinies…", lâche-t-il en souriant. Né en 1946, artiste, créateur de mobilier, directeur artistique de Nina Ricci depuis 1993, Christian Astuguevieille qualifie cette nouvelle série de "zoomorphe" et la trouve évocatrice "d’embarcation". Ce travail innove par l’absence de relief, des formes circulaires ou ovales plates. En revanche, il reprend le matériau qui a fait sa signature, la corde de chanvre. Dès 1986, il exposait des meubles enroulés de corde, des bijoux de corde et de ficelle. Parallèlement, jusqu’au 9 novembre, l’artiste présente quelque 200 bijoux à l’Hôtel de Ville de Roubaix, dans le cadre de la préfiguration du Musée d’art et industrie qui va être réaménagé dans l’ancienne piscine municipale. Cette rétrospective couvre vingt années de travail, tant pour la mode (Mugler, Montana…) que pour des créations personnelles. L’ensemble est à découvrir dans un vaste temple en bois recouvert de tissu, tout au long d’un parcours quasi initiatique.
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Embarquement pour les îles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°44 du 26 septembre 1997, avec le titre suivant : Embarquement pour les îles