Me Emmanuel Pierrat, conseil de l’artiste a mis en demeure Le Journal des Arts de publier ce droit de réponse.
A la suite d’accusations graves me mettant en cause, j’ai, fin 2020, déposé deux plaintes contre X, une première du chef de diffamation et une seconde des chefs de dénonciation calomnieuse et chantage. J'ai en effet été victime, en octobre 2015, d’un maître-chanteur adressant des lettres anonymes aux fins de m’accuser de prétendues agressions sexuelles sur mineur, dans un objectif avéré de nuire à mon travail artistique.
Une enquête a été ouverte à la suite de la réception de ces deux lettres anonymes m’accusant, à tort. J'ai été entendu et ai répondu aux services d’enquête de la gendarmerie nationale à la Charité-sur-Loire. Dans le cadre de ces investigations diligentées par le parquet, différents témoins et la victime supposée ont été auditionnés par la brigade de la gendarmerie de La Charité- Sur-Loire. La police scientifique a été sollicitée et a mené des investigations, notamment pour déterminer l’identité du dénonciateur anonyme. Toute accusation ayant été démentie, le parquet a procédé à un classement sans suite le 17 novembre 2016.
A l‘issue de cette enquête, j’ai porté plainte en diffamation. Début 2020, Monsieur Laurent Faulon a initié une procédure me visant et, de nouveau, déposé plainte le 16 janvier. Monsieur Laurent Faulon croit pouvoir mentionner dans sa plainte, le visionnage d’un prétendu film à caractère pédopornographique, en 1978 ou 1979, en compagnie de son frère, d’amis et de moi-même. Or, le film auquel il fait référence est un film d’art programmé dans le cadre d’un festival de cinéma expérimental à la fin des années 1970 à la Maison de la Culture de Nevers. Ce film a ensuite été projeté, à plusieurs reprises, avec l’aide de l’organisme Paris Films Coop.
Dans sa plainte déposée le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon mentionne d’autres présumées victimes, dont les faits seraient prescrits pour certaines et non prescrits pour d’autres. Les témoins et la supposée victime, entendus par la brigade de Bobigny, ont fermement démenti les propos diffamatoires et calomnieux soutenus par Laurent Faulon.
Ces agissements m’ont gravement nui tant professionnellement que personnellement.
Par ailleurs, des professionnels du monde de l’art contemporain, sollicités par des journalistes, ont répondu aux questions relatives aux fausses accusations de Laurent Faulon, condamnant ses propos, d’une part, et dénonçant son acharnement incessant à mon égard, d’autre part.
Les décisions arbitraires de certaines collectivités territoriales de décrocher ou d’éteindre mes œuvres sont, d’une part, des négations graves du principe fondamental de la présomption d’innocence et, d’autre part, des atteintes manifestes à mon droit moral en tant qu’auteur, un droit pourtant absolu, inaliénable et imprescriptible.
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Droit de réponse de Claude Lévêque
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