Relayée par les réseaux sociaux et la blogosphère, la série Sur-Fake dont est extraite cette photo a fait le tour du monde, du Metro News sud-américain au Russia Today.
Son auteur, Antoine Geiger, 20 ans, étudiant en deuxième année d’architecture après un an à l’atelier de Sèvres et un autre à la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam, explique ce succès viral paradoxal par le fait que l’image exprime « un ressenti collectif ». Cette dénonciation des écrans devenus omniprésents dans nos vies pourrait étonner venant d’un aussi jeune observateur, elle y gagne plutôt en crédibilité : aucun message réactionnaire à la clef, juste le constat de notre capacité contemporaine à être présent dans deux endroits à la fois. Antoine Geiger, lauréat, avec un précédent travail, du prix Celsa hors les murs, a exposé à Arles (à la Galerie Actes Sud) et à Paris (Galerie Binôme) et a également collaboré avec l’Auditorium du Louvre. Il a reçu plusieurs demandes de tirages de Sur-Fake mais pense plutôt éditer ces images sur des cartes mémoire, pour accentuer l’« effet miroir ».
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Constat d’ubiquité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°686 du 1 janvier 2016, avec le titre suivant : Constat d’ubiquité