« Le programme était très exigeant, et la situation en Argentine compliquée et triste. Nous ignorions ce que produirait une telle combinaison. L’incroyable succès de cette édition – le plus grand à ce jour – nous remplit de joie et de gratitude. » Fin avril, Quintin, son directeur, est heureux du double exploit que vient d’accomplir le Buenos Aires IV Festival Internacional de Cine Indepediente. 1) Avoir tenu bon. Décembre 2001, le désastre économique et politique force à diviser par quatre les dépenses. D’où : coupes sombres dans tous les postes et rédaction, une nuit de mars, avec Jacques Gerber (sélectionneur à la Quinzaine des Réalisateurs), d’un vibrant appel international qui réunira 50 000 dollars – un tiers du budget total. 2) Avoir réussi un subtil dosage entre compétitions, panorama mondial, rétrospectives nécessaires mais fragiles (Pedro Costa, Hou Hsiao-hsien..., peu voire pas distribués en Argentine), et audaces, dont le programme « Globalisation et Barbarie ». Quintin, par ailleurs rédacteur en chef de l’excellente revue El Amante, dit montrer ce qu’il aime. Saine politique, d’où vient peut-être que Buenos Aires, une fois n’est pas coutume, n’usurpe pas le beau nom de festival. Qu’y entendre ? Moins une foire aux films, un show culturel qu’un monde provisoire bâti par et autour du cinéma, le continuant par d’autres moyens hors des salles, en échanges, discussions, rencontres. A ce titre aussi, hommage doit être rendu au quatrième Bafest.
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Buenos Aires, réussite confirmée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°537 du 1 juin 2002, avec le titre suivant : Buenos Aires, réussite confirmée