Aux États-Unis et en Europe, des fonds pour le patrimoine ukrainien

L’ONG fondée en 1965, observatoire du patrimoine en péril, profite d’une enveloppe initiale de 500 000 dollars accordée par la Fondation Helen Frankenthaler (New York) pour lancer cette levée de fonds ambitieuse ; celle-ci vise une protection immédiate des sites en danger, mais aussi une assistance dans l’évaluation des dommages et des besoins à moyen terme, avant la restauration des biens endommagés à plus longue échéance.

Dès la mi-mars, Europa Nostra et le Global Heritage Fund avaient joint leurs forces en lançant une campagne de financement participative, destinée, elle, à financer l’action des « défenseurs du patrimoine ukrainien » sur le terrain, associations ou individuels, mai aussi l’exil des professionnels du patrimoine fuyant l’Ukraine.