Aurélie Filippetti embauchée à la mairie de Paris

L’ancienne ministre de la Culture et de la Communication (2012-2014) Aurélie Filippetti va rejoindre début décembre la mairie de Paris en tant que directrice des affaires culturelles. Elle remplace Irène Basilis, nommée à la direction temporaire de la Cité de la céramique. 

Aurélie Filippetti a été choisie face à cinq autres personnalités, faisant valoir son expérience ministérielle dans le domaine culturel. « Ce n’est pas un retour en politique » assure-t-elle. Elle va diriger un service fort de 2 800 agents municipaux, qui exerce sa tutelle sur les conservatoires de musique, les musées et théâtres parisiens et subventionne de nombreuses associations. Elle entend renforcer le projet culturel de la maire Anne Hidalgo et favoriser « l’accès de tous à la culture et la place de l’art dans l’espace public ».

Née en juin 1973 dans une famille de mineurs lorrains d’origine italienne, ancienne élève de l’École Normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégée de lettres classiques, Aurélie Filippetti a commencé sa carrière professionnelle comme enseignante à la fin des années 1990, au collège Charlemagne. 

Elle démarre son ascension politique pendant la campagne des élections municipales de 2001 à Paris, chargée de la communication des Verts et tête de liste pour ce parti dans le 5e arrondissement. Elle fut ensuite conseillère technique de 2001 à 2002 dans le cabinet d’Yves Cochet au ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement. 

Démissionnant des Verts en 2006, elle est élue députée de Moselle sous l’étiquette du Parti Socialiste de 2007 à 2012, où elle devient également secrétaire nationale en charge des questions énergétiques. Elle est par la suite conseillère à la Culture de François Hollande pendant sa campagne pour l’élection présidentielle de 2012, avant d’être nommée ministre de la Culture suite à l’élection de ce dernier. Après un nouveau mandat de députée entre 2012 et 2017, elle quitte finalement le Parti Socialiste en décembre 2017. Elle est depuis lors professeure de politique culturelle, d’humanité politique et littérature à l’Institut d’études politiques (Science-Po) de Paris et fut directrice de la Villa Finaly à Florence (Italie), propriété de la chancellerie des Universités de Paris.