MONDE
Virulente aux Etats-Unis, la campagne contre les agressions sexuelles faites aux femmes a moins touché les milieux culturels en France.
Avec le hashtag #metoo, un fort mouvement de dénonciation des agressions faites aux femmes a pris forme en 2017 pour se développer en 2018. Étroitement lié à l’affaire Weinstein, il a d’abord pris de l’ampleur dans le milieu du cinéma avant de s’étendre à d’autres sphères professionnelles et artistiques.
En février, le peintre et photographe américain Chuck Close était visé par les accusations de plusieurs femmes auxquelles il avait demandé de se dénuder dans son studio, et qui ont rapporté des propos vulgaires et déplacés. Un autre photographe et universitaire américain, Thomas Roma, a été accusé par cinq étudiantes de comportement de prédateur sexuel. Toujours aux États-Unis, l’architecte Richard Meier a quitté son agence à la suite des accusations de harcèlement sexuel formulées par plusieurs collaboratrices.
La France a connu moins de dénonciations dans le milieu culturel général. Ce sont plutôt des reproches de laxisme vis-à-vis de comportements sexistes, comme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, qui ont prévalu.
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2018, une année placée sous le signe de #metoo
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