PARIS [19.02.08] - Le faible niveau de protection des musées européens serait, selon le magazine américain Slate, à l’origine du nombre croissant de vols d’œuvres d’art.
Au-delà de l’aspect sensationnel du « braquage », dans le musée Emil Georg Bührle, de quatre toiles de maîtres du XIXe, - Coquelicots près de Vétheuil, de Claude Monet, Comte Lepic et ses filles, d'Edgar Degas, Branches de marronniers en fleurs de Vincent van Gogh et Le Garçon au gilet rouge de Paul Cézanne le « pillage » des musées européens semblent devenir monnaie courante. Cette inflation de vol, selon le magazine Slate, serait à rechercher dans le faible niveau de protection des lieux de conservation du Vieux continent.
La raison ? Les musés européens, dont « les budgets sont déjà étriqués » préfèreraient mener une politique active d’enrichissement de leurs collections plutôt que d’investir dans des systèmes de protection derniers cris. Qui plus est, leur installation dans des bâtiments anciens les désavantageraient par rapport aux institutions américaines qui sont abritées « dans des immeubles modernes équipés de systèmes d’alarme high tech ». Enfin, la présence d’un personnel non-armé est une tentation supplémentaire pour le grand banditisme. Conséquence : Les vols d’œuvres d’art occupent les premières places dans la liste des vols les plus importants, dressée par le FBI en 2005. D’autant que les voleurs semblent désormais faire preuve d’une détermination hors du commun ; à l’instar de ce scénario à la James Bond au cours duquel trois hommes avaient emporté, en 2000, du musée National de Stockholm, un Renoir et un Rembradt d’une valeur total de 36 millions de dollars avant de disparaître dans un bateau à moteur.
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Vols d’œuvres d’art : explications américaines
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