PARIS [10.11.16] – Cette semaine à la télévision, il est beaucoup question d’art de vivre à la parisienne et des favorites de Louis XV.
Dimanche 13 novembre, à 22h40, France 5 diffuse un reportage qui retrace les origines d'un art de vivre à la française, pour ne pas dire à la parisienne. C'est précisément cet art de vivre que les terroristes de l’an dernier ont voulu atteindre. Documents d'archives, bribes d'interviews, alternent avec des plans nocturnes de la capitale, pour rappeler à quel point il faisait et devrait faire bon y vivre. Dans « art de vivre », il y a « art ». Pourtant, aucun artiste à proprement parler n'est appelé à témoigner. Philippe Starck et Pierre Bergé en sont les représentants les plus proches. C’est dire ! Le designer adopte un point de vue original et présente sa ville natale comme « la capitale mondiale de l'esprit critique ». L'insatisfaction des parisiens est ce qui les tire, selon lui, vers le haut.
L'Exposition Universelle de 1900, le Bateau-Lavoir, Picasso, la Ruche, Chagall, Léger, Modigliani, Man Ray sont ainsi évoqués, mais trop rapidement. Bien sûr, il est impossible d'approfondir chaque point en une heure mais le résultat aboutit à une superficialité. « L'art est un brassage de cultures, de couleurs. C'est une palette. Et on doit absolument préserver cette palette ». Ainsi se conclut le reportage de Florence Troquereau, auteur en 2014, d’un Secret d'Histoire dédié à Madame de Pompadour.
Stéphane Bern semble avoir une passion pour les favorites de Louis XVI puisqu’il consacre l’émission du mardi 15 novembre, à 20h55 (France 2), à la dernière maîtresse officielle du roi Louis XV, la Comtesse du Barry. Comme dans chaque Secret d'Histoire, l’animateur entraîne le téléspectateur dans les coulisses d'un site historique. À commencer par les appartements de celle qu'il surnomme affectueusement, « La » du Barry. « C'est l'un des endroits les plus protégés de Versailles, que seul un petit nombre de privilégiés peut visiter chaque année », souligne Stéphane Bern. Ses descriptions du mobilier valent mieux que les reconstitutions historiques à l’utilité contestable. Entre deux reproductions de tableaux, des acteurs minaudent leur rôle. L'exagération est, espérons-le, voulue, puisqu'il s'agit de souligner, en première partie, l'« extravagance » de l'ancienne courtisane. Le mot est d'ailleurs répété une dizaine de fois. Tous les historiens interviewés s'accordent ensuite sur l'élégance de celle que « brocantait » le roué du Barry. La visite guidée s'achève dans le pavillon de musique que Madame du Barry fit construire, à Louveciennes, par l'architecte néoclassique Claude Nicolas Ledoux. Passés le péristyle, la salle à manger, et le salon du roi, Stéphane Bern attire le spectateur sur des crémones du doreur Pierre Gouthière, et une aquarelle de Moreau le Jeune. Dire que la maîtresse des lieux osa – ô scandale ! - refuser quatre tableaux de Jean Honoré Fragonard !
Un artiste et un commissaire d’exposition sont au programme de Social Club (20h-22h), sur Europe 1 et ce, deux jours d’affilée ! Le 14, Frédéric Taddéï reçoit Jean-Luc Verna, à l'occasion de sa rétrospective au Musée contemporain du Val de Marne. Le 15, c'est au tour de Chloë Théault, conservatrice au Musée Bourdelle de raconter l'actualité du musée parisien. Le 16, l'animateur accueille Hector Obalk sur le plateau d'Hier, aujourd'hui, demain, l'émission littéraire qu'il présente une fois par mois sur France 3.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
TV / Radio : La sélection du JDA - 10 novembre 2016
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Postes de radio et de télévision vintage - Source Photo Pexels - 2015 - Licence CC0