ATHÈNES / GRÈCE
ATHENES (GRECE) [23.06.09] – A l’occasion de l'inauguration du musée de l'Acropole, le Président Grec a demandé la restitution des marbres du Parthénon exposés au British Museum. Une association veut également profiter des JO de 2012 à Londres pour sensibiliser l’opinion publique internationale sur ce problème.
« Aujourd'hui le monde entier peut voir rassemblées les plus importantes sculptures du Parthénon, mais certaines manquent ; c'est le moment de cicatriser les plaies du monument avec le retour des marbres qui lui appartiennent », a déclaré le Président Grec Carolos Papoulias lors de l'inauguration officielle du musée de l’Acropole le 20 juin devant des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ou de ministres de la culture qui avaient fait le déplacement.
Le ministre de la Culture Antonis Samaras a quant à lui placé un bas relief en marbre, conservé dans l'ancien musée de l'Acropole, sur la copie de la frise orientale du Parthénon, pour marquer « la politique de la réunification des marbres dans leur forme originale ».
Conçu par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, le nouveau musée tout en transparence a vue sur le Parthénon. Construit sur trois niveaux d'une superficie de 14.000 m² où sont exposées des sculptures et vestiges de l'Acropole, il met en vedette la salle dite "du Parthénon" au dernier niveau.
Dans cette pièce avec vue panoramique sur Athènes et l'Acropole, la frise orientale du temple a été reconstituée grâce à une quarantaine de plaques conservées à Athènes et à des copies des 56 autres se trouvant au British Museum.
Un appel international pour « le retour des marbres à l'occasion des Jeux Olympiques de 2012 » à Londres, lancé par l'Association pour le regroupement des sculptures du Parthénon (IARPS) représentant 17 pays dans le monde, est venu renforcer les aspirations grecques.
Les Grecs restent confiants: « Nous n'avons jamais eu un vrai dialogue avec Londres mais l'inauguration du nouveau musée nous permet de l'entamer sur une base nouvelle en utilisant un argument fort » car la Grèce a désormais un endroit adapté pour exposer les frises, répond le directeur du musée, M. Pantérmalis.
« L'Unesco est prêt à servir de médiateur pour trouver une solution satisfaisante », a relevé le directeur général de l'Unesco Koïchiro Matsuura qui, au côté de José Manuel Barroso, faisait partie des nombreuses personnalités présentes.
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La Grèce réaffirme sa volonté de récupérer les frises du Parthénon
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Abonnez-vous dès 1 €Le Président Grec Carolos Papoulias © D.R.