PARIS [28.01.14] – Le Syndicat national des maisons de ventes volontaires (Symev) a adressé une lettre ouverte très critique à Catherine Chadelat, présidente du Conseil des Ventes Volontaires (CVV) le 24 janvier en réponse à une interview publiée la veille par le journal Le Figaro.
Suite au constat opéré par la présidente du CVV du « danger » encouru par les commissaires-priseurs du fait de l’évolution de la profession, ces derniers, par la voix du Symev, lui ont répondu quasi-instantanément.
Nommée en 2011, Catherine Chadelat, par ailleurs Conseiller d’Etat, s’était attachée dès son arrivée à prévenir la profession des risques actuels du marché, comme l’illustrait sa volonté de protéger le titre de vente aux enchères en 2013.
Pourtant, le président du Symev, Jean-Pierre Osenat, représentant une centaine de sociétés de vente aux enchères, s’est dressé contre l’autorité de régulation des ventes publiques allant jusqu’à remettre en cause sa légitimité : « l’existence du Conseil des ventes volontaires était justifiée à l’époque où le marché français des ventes volontaires s’ouvrait sous l’effet des lois de 2001 et 2011 […] désormais, deux ou trois réunions annuelles avec une structure allégée seraient suffisantes pour traiter des rares questions disciplinaires ».
Lors de la parution du « Recueil des obligations déontologiques » de la profession de commissaire-priseur en février 2012, Jean-Pierre Osenat avait déjà déclaré que celui-ci était « un atout, à condition qu’il n’effraie pas les vendeurs qui peuvent le considérer comme un frein au marché de l’art. »
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Le ton monte entre le Symev et le Conseil des Ventes Volontaires
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