19 nouveaux sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco

36 sites étaient proposés à l’inscription, 19 ont été retenus au terme des discussions qui se sont déroulées du 21 au 23 juin 2013 à Phnom Penh.

La session 2013 de l’Unesco, qui se tient du 16 au 27 juin, a ajouté 14 sites culturels et 5 sites naturels à la liste du Patrimoine Mondial (voir la liste complète).

Côté patrimoine culturel, c’est en Asie que le plus de sites a été inscrit, devançant d’une courte tête l’Europe.

Au Japon, le mont Fuji, centre de formation du bouddhisme ascétique au XIIe siècle et star des estampes du XIXe siècle a rejoint la liste. Ses chemins, sanctuaires et auberges ont été distingués en tant que source d’inspiration pour les artistes.

Six forts du Rajasthan, en Inde, (Chittorgarh, Kumbhalgarh, Sawai Madhopur, Jhalawar, Jaipur et Jaisalmer) qui témoignent du règne des princes rajput entre le VIIIe et le XIXe siècle ont également été inscrits tout comme 16 tserkvas, églises orthodoxes et catholiques en rondins de bois recouvertes de coupoles, dômes et clochers bâties entre le XVIe et le XIXe siècle dans les montagnes des Carpates de Pologne et d’Ukraine.

Avec l’inscription de l’Etna au patrimoine naturel et des villas et jardins des Médicis, édifiées entre le XVe et le XVIIe siècle dans la campagne toscane, au patrimoine culturel, l’Italie reste le plus grand pays abritant des sites relevant du Patrimoine Mondial (49).

Les Iles Fidji font leur première apparition dans la liste avec la ville portuaire historique de Levuka, ancienne capitale coloniale très marquée par les traditions autochtones tout au long du XIXe siècle.

Les biens répertoriés – dont la conservation est reconnue d’importance pour l’héritage commun de l’humanité - peuvent obtenir sous certaines conditions des fonds de l’organisation World Heritage Fund.

981 sites sont désormais inscrits dont 759 culturels, 193 naturels et 29 mixtes.

Au cours de cette 37e session annuelle de l’Unesco, six sites syriens touchés par la guerre civile ont été inscrits sur la liste du patrimoine en péril afin de faciliter la mobilisation des fonds pour leur sauvegarde tandis que la citadelle iranienne de Bam n’est plus considérée comme en danger.