TOULOUSE [02.01.13] – Le ralentissement économique a eu raison de la galerie toulousaine Sollertis qui a dû fermer ses portes après 25 ans d’activités.
« La situation des galeries de province s’est quelque peu durcie » reconnaissait Brice Fauché, le directeur de la galerie Sollertis, dans un entretien au Journal des Arts en 2007. Cinq ans plus tard la galerie toulousaine a déposé son bilan. « Nous avons enregistré en 2012 une baisse de 90 % de notre activité, et nous n’avons pas pu participer à des foires » a reconnu le galeriste qui regrette également ne pas avoir eu la moindre commande du Frac depuis 4 ans.
La fermeture de la galerie Sollertis illustre la fragilité des galeries en région. La force d’attraction de Paris, la facilité des transports vers la capitale, le faible développement des scènes artistiques régionales ne permettent pas l’émergence d’une économie pérenne. Toulouse en particulier, comme le récent dossier du Journal des Arts l’a bien montré, n’a pas de scène au niveau de ses atouts.
Malgré tout, Brice Fauché souhaite rester à Toulouse, sans savoir encore quelle forme prendra son activité de marchand d’art. Il reste investi dans Pinkpong, un réseau d’art contemporain dont il est l’un des membres fondateurs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La galerie Sollertis à Toulouse cesse son activité
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Capitole de Toulouse - © Photo Laurent Lacroix - 2008 - Licence CC BY 3.0