Directeur du Nouveau Musée national de Monaco.
Diriez-vous que l’histoire a retenu la brève séquence fauve davantage que la longue période de portraitiste mondain ?
Je dirais qu’elle a retenu les deux. Aujourd’hui Van Dongen est clairement intégré au fauvisme. Mais on a tendance à penser que c’est un fauve qui a eu par la suite une carrière facile et mondaine.
L’exposition essaie précisément de montrer que l’œuvre est plus complexe et qu’il n’est pas passé d’une période strictement fauve à un art du portrait.
Comment expliquer qu’après l’épisode fauve Van Dongen n’ait pas réellement poursuivi aux côtés de l’avant-garde ?
Je crois que Van Dongen s’est vraiment affirmé comme un peintre de l’instinct. À la différence par exemple du cubisme, qui a été une affaire théorique, Van Dongen a toujours voulu rester dans le pictural, sans extrapolation intellectuelle qui puisse, au fond, l’éloigner d’une représentation classique.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à Jean-Michel Bouhours
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°604 du 1 juillet 2008, avec le titre suivant : Questions à Jean-Michel Bouhours