GRASSE [27.01.10] – Le tribunal correctionnel de Grasse a rendu son jugement le 25 janvier dans l'affaire des « faux César ». Le principal faussaire mis en cause a été condamné à quatre ans de prison ferme, et son concurrent dans la contrefaçon des compressions a été condamné à trois ans ferme. Un galeriste parisien a écopé d'une peine d'un an de prison avec sursis.
A Grasse, dans les Alpes Maritimes, le tribunal correctionnel a rendu son jugement dans le procès des « Faux César », ouvert le 30 novembre 2009.
Eric Piedoie, principal accusé, a été condamné à quatre ans de prison ferme, le juge ayant suivi les réquisitions du procureur Arnaud Faugère, convaincu que le faussaire « ne s'arrêtera jamais » , en raison d' « une forme de talent et un goût immodéré de l'argent ».
L'autre faussaire qui comparaissait sur le banc des accusés, Jean-Charles Villa, a été condamné à trois ans de prison ferme, une condamnation plus lourde que ce que le procureur avait demandé.
Les deux hommes étaient accusés d'avoir inondé le marché de l'art de « faux César », entre 1998 et 2001, après la mort de l'artiste. Ils dirigeaient des ateliers de contrefaçon « concurrents ».
Laurent Strouk, galeriste parisien, accusé d'avoir acquis en toute connaissance de cause une cinquantaine d'œuvres contrefaites, a été condamné à un an de prison avec sursis. Le procureur, dans ses réquisitions, avait déclaré qu'il faisait partie de « ceux qui n'ont pas voulu voir », requérant une peine de six mois avec sursis.
En revanche, le tribunal a relaxé un marchand d'art belge accusé de recel.
Selon l'AFP, Eric Piedoie ajoute une nouvelle ligne à un casier judiciaire déjà bien chargé. L'homme a déjà à son actif 21 condamnations pour contrefaçons, cambriolage, conduite en état d'ivresse et trafic de drogue.
Le Pouce de César - Paris La Défense (2007) - © Panoramas - Licence Creative Commons 2.0
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Quatre ans de prison pour le principal accusé dans le procès des 'faux César'
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