Pékin passe commande d'un jardin au domaine de Chaumont-sur-Loire

"Ce sera le premier jardin non chinois de ce musée, inauguré en 2013", s'est félicitée Mme Chantal Colleu-Dumont, la directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire. Cette réalisation, accompagnée d'une exposition de photos sur le Festival international des jardins, sera une étape de plus vers l'objectif de "faire de Chaumont-sur-Loire une vitrine de l'art de vivre à la française", a-t-elle confié à l'AFP.
  
Par réciprocité, le musée pékinois, qui a déjà réalisé en 2016 un jardin chinois à Chaumont-sur-Loire, présentera l'année prochaine une exposition de porcelaines précieuses aux motifs paysagers.  
  
Grâce à ces échanges, la directrice du domaine espère donner un coup de fouet à la fréquentation par des touristes chinois qui ne représentent actuellement, selon ses estimations, qu'environ 2 % des 400 000 visiteurs annuels. "L'émergence d'une classe moyenne en Chine favorise de plus en plus le tourisme individuel", relève Mme Colleu-Dumont.

"Ce jumelage va donner beaucoup de visibilité au domaine de Chaumont et au festival des jardins", se félicite-t-elle en soulignant que ses interlocuteurs chinois sont très intéressés par la manière dont se marient à Chaumont le patrimoine, l'expérimentation en matière de jardins, et l'art contemporain.

Le musée chinois des jardins et de l'architecture paysagère de Pékin, qui présente jusqu'à présent essentiellement des reconstitutions de jardins traditionnels chinois, reçoit chaque jour 80.000 visiteurs, selon le domaine de Chaumont.