Musée Guimet - L’art peut changer le monde. Yannick Lintz, nouvelle présidente du Musée Guimet, le croit profondément.
Rendre le monde meilleur, c’est donc ce qu’elle a essayé de faire en dirigeant pendant neuf ans le département des arts de l’Islam au Louvre, ouvert en septembre 2012. Ce dont elle est le plus fière ? Peut-être « Le Louvre à Téhéran », exposition historique dans la capitale iranienne en 2018, « rêvée par les Iraniens depuis des décennies, qui se pressaient pour voir cette fenêtre sur le monde que leur ouvraient les œuvres du Louvre », s’enthousiasme encore Yannick Lintz. Ou bien celle intitulée « Arts de l’Islam : un passé pour un présent », organisée simultanément dans 18 villes françaises, en réponse à l’islamisme et à l’islamophobie, après l’assassinat de Samuel Paty et le discours des Mureaux du président de la République. À moins que ce ne soit, aussi, l’exposition actuellement présentée au Louvre, consacrée à l’Ouzbékistan, ce « carrefour des civilisations qui nous invite à décentrer notre regard », sur laquelle elle travaille depuis 2014. Peut-être est-ce d’ailleurs l’Ouzbékistan qui l’a amenée à l’Asie centrale, « où la géopolitique se recompose, où l’avenir se jouera sans doute », analyse-t-elle. « J’ai un besoin constant de me réinventer », confie celle qui étudia les lettres classiques, puis l’histoire et fut professeur au lycée avant de devenir conservatrice. Parions que Yannick Lintz saura aussi réinventer le Musée Guimet et y faire venir un nouveau public !
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Yannick Lintz - Musée Guimet
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°761 du 1 janvier 2023, avec le titre suivant : Yannick Lintz - Musée Guimet