NEW YORK / ÉTATS-UNIS
Cette disposition rappelle ce qui se fait déjà en France avec les « MNR » (Musées Nationaux Récupérations).
Une nouvelle loi de l’Etat de New York, oblige les musées locaux à afficher à côté des œuvres concernées, un cartel indiquant que ces œuvres ont été volées par les nazis pendant la guerre.
« Nous devons aux survivants de l’Holocauste, à leurs familles et aux six millions de Juifs qui ont y ont laissé leurs vies, d’honorer leur mémoire et de veiller à ce que les générations futures comprennent les horreurs de l’époque », a expliqué la gouverneure de New York Kathy Hochul.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont volé, en particulier aux juifs, près de 600 000 œuvres d’art. « Ce pillage était destiné non seulement à enrichir le Troisième Reich mais aussi à faire disparaître la culture juive », indique la sénatrice qui a porté ce projet de loi, Anna M. Kaplan.
Pour Greg Schneider, vice-président de l’association d’aide aux victimes de l’Holocauste Claim Conference, cette loi est une bonne chose. Elle peut « faire pression » sur les musées de New York pour qu’ils identifient et restituent des œuvres spoliées à des juifs en 1939-1945. Une loi oblige déjà les musées de l’Etat de New York à déclarer leurs œuvres issus de spoliations nazies. Mais, d’après Greg Schneider, cette nouvelle loi est une « pression supplémentaire ».
Les musées de l’Etat de New York ont procédé dans le passé à plusieurs restitutions d’œuvres d’art spoliées par les nazis. En 2018 et 2019, par exemple, le Guggenheim Museum et l’Arkell Museum ont respectivement rendu des peintures d’Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938) et Gari Melchers (1860-1932) aux héritiers de marchands d’art ou collectionneurs juifs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Une loi oblige les musées new-yorkais à étiqueter les œuvres spoliées par les nazis
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €