PARIS
Après le National Trust à la française – la création de la Fondation du Patrimoine –, voici le Louvre à l’américaine. Le modèle anglo-saxon d’appel au mécénat privé a le vent en poupe.
PARIS - Et de deux. Après la "Sackler Wing" du Metropolitan Museum of Art de New York, le docteur Mortimer Sackler aura les honneurs d’une "Aile Sackler des Antiquités orientales" au Musée du Louvre. Lui qui pensait que le joyau des musées de France était "inabordable" a finalement pu s’offrir le droit d’y associer son nom moyennant dix millions de francs, versés par l’intermédiaire de la Fondation anglaise Theresa et Mortimer Sackler.
Né en 1916 à New York, de nationalité autrichienne et vivant en Grande-Bretagne, le docteur Mortimer S. Sackler a été le cofondateur et dirigeant de plusieurs entreprises pharmaceutiques dans de nombreux pays (en France, les laboratoires Sarget, en Allemagne, le groupe Mundipharma).
La somme sera consacrée à l’aménagement de 1 200 m2 répartis dans treize salles du rez-de-chaussée Nord de la cour Carrée. Le département des Antiquités orientales du premier millénaire avant Jésus-Christ y déploiera ses collections, dont les frises des archers du palais de Darius à Suse, le couple au banquet d’une tombe de Palmyre ou encore le chapiteau monumental d’une colonne de l’Apadana. Confiés à l’agence d’architecture Pylône, les travaux devraient être achevés courant 1997.
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Une « Aile Sackler » au Louvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : Une 'Aile Sackler' au Louvre