PARIS - Distinguant des sites naturels ou culturels, l’appellation de « chef-d’œuvre du patrimoine mondial » décernée par l’Unesco s’élargit.
Le 18 mai, le directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura a révélé les 19 premiers chefs-d’œuvre du patrimoine mondial oral et immatériel. Parmi ceux-ci, le théâtre Nôgaku, présenté par le Japon, ou la place Jemaa el-Fna de Marrakech (Maroc), connue pour ses conteurs et charmeurs de serpents. Le dispositif de l’organisation qui, jusqu’ici, visait « exclusivement à protéger le patrimoine matériel, négligeait le patrimoine immatériel, et écartait de ce fait un grand nombre d’éléments culturels […], qui appartenaient souvent à des cultures du Sud », a souligné Koïchiro Matsuura. Trente-deux dossiers étaient soumis à ce premier jury, présidé par l’écrivain espagnol Juan Goytisolo.
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Un patrimoine oral et immatériel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°128 du 25 mai 2001, avec le titre suivant : Un patrimoine oral et immatériel