Pièce maîtresse et centrale de l’architecture conçue par Jean Nouvel, perceptible dès le hall d’accueil du musée, une tour de verre haute de 23 mètres abritera la réserve des quelque 9 500 instruments de musique d’Afrique, d’Asie, des Amériques, d’Océanie et d’Insulinde du musée. Intégrés dans le parcours muséographique, les six niveaux qui la composent se déploient sur 620 m2. Issues des anciennes collections du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie et du Musée de l’Homme, ces ensembles instrumentaux, provenant surtout des colonies françaises, témoignent du développement de la recherche scientifique dans les domaines de l’anthropologie et de l’ethnologie. L’ensemble s’est particulièrement enrichi au début des années 1930, lors de la célèbre mission Dakar-Djibouti conduite par Marcel Griaule et Michel Leiris. Cette période fut celle d’un véritable engouement de la bourgeoisie parisienne pour le jazz et l’exotisme que représentaient les musiques africaines. Le parcours permettra de mettre en exergue certaines caractéristiques du développement de la facture instrumentale non occidentale et de battre en brèche les idées reçues. Exemple, le grand domaine de prédilection des musiciens africains serait celui des instruments à cordes, non des tambours. Des bornes audiovisuelles détailleront les multiples techniques utilisées, tandis que des transducteurs diffuseront des sons, murmures et musiques venus d’ailleurs...
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Sur un air d’Afrique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°225 du 18 novembre 2005, avec le titre suivant : Sur un air d’Afrique