Comme il est de rigueur lors de la nomination d’un nouveau directeur, le lauréat a annoncé sa volonté d’ouvrir « un nouveau chapitre » dans l’histoire de l’institution.
Dans le cas du British Museum, un tel souhait ne relève pas du discours de circonstance mais d’une urgence vitale. Le nouveau patron du plus célèbre des musées anglais prend en effet les rênes d’une maison en pleine tourmente. L’établissement londonien, fondé en 1753, est secoué par une crise de confiance depuis la découverte, l’été dernier, du vol de 2000 pièces antiques, mises en vente par un conservateur sur eBay. Ce scandale avait coûté logiquement sa place à son prédécesseur, Hartwig Fischer, qui avait démissionné dans la foulée des révélations de la BBC. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour l’historien de l’art de 46 ans qui a auparavant fait ses preuves à la National Portrait Gallery dont il a orchestré la rénovation d’envergure. Un projet pour lequel Nicholas Cullinan s’est distingué par sa capacité à lever des fonds. Une qualité fondamentale, pour trouver les financements privés nécessaires à la refonte du British Museum qui devrait durer des années. Le rayonnement international du dynamique conservateur qui a entre autres travaillé au Metropolitan Museum, à New York, sera un atout pour séduire les philanthropes étrangers. Outre ce chantier, le nouveau directeur devra également gérer l’épineuse question des demandes de restitution des marbres du Parthénon et des bronzes du Bénin.
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Nicholas Cullinan, directeur du British Museum
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Nicholas Cullinan, directeur du British Museum