La restauration de la façade principale du Palais Garnier, commencée en 1993, est presque achevée. Il faudra attendre le 20 juin – le temps de démonter échafaudages et palissades – pour voir le travail réalisé par plus de vingt-cinq entreprises sous la conduite d’Alain-Charles Perrot, architecte en chef des Monuments historiques.
Cette opération a permis de retrouver la riche polychromie obtenue par Charles Garnier grâce à l’utilisation de trente-six types de matériaux. Par ailleurs, les statues des Renommées – la Poésie et l’Harmonie – ont été remises en place et redorées. En faisant apposer le chiffre de Napoléon III sur un fond de marbre coloré, l’architecte s’est en revanche livré à une curieuse falsification : le N et le B de l’empereur n’ont en effet jamais figuré sur cet édifice achevé sous la IIIe République. Sagement, Garnier y avait renoncé. Cinq nouvelles tranches de travaux pour le grand foyer et les couloirs, les ornements des abords des façades latérales et de leurs rotondes et pour certains équipements techniques, sont encore prévues jusqu’en 2005-2007.
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Le nouveau visage de l’Opéra Garnier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : Le nouveau visage de l’Opéra Garnier