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Le Musée de La Roche-sur-Yon s’installe dans son site temporaire 

Par Alexandre Clappe · lejournaldesarts.fr

Le 27 mars 2023 - 306 mots

Le musée prend ses quartiers dans une ancienne école maternelle en attendant son transfert dans un autre site pour 2028.

Vue d'architecte du futur Musée municipal de La-Roche-sur-Yon. © Richez Associés
Vue d'architecte du futur Musée municipal de La-Roche-sur-Yon.
© Richez Associés

Le musée municipal de La Roche-sur-Yon (Vendée) a ouvert ses portes samedi 25 mars dans une ancienne école maternelle réaménagée et mise aux normes, l’Espace Malraux. Cet emplacement est provisoire, le temps que le futur site du musée prévu pour 2028 au sein de l’ancien tribunal de la ville soit disponible après réhabilitation.

En attendant, l’Espace Malraux présente les collections du musée yonnais, grâce à ses 450 m2 de surface d’expositions temporaires et permanentes qui permettent d’accueillir une centaine d’œuvres, par roulement, dans les classes transformées de l’ancienne école Malraux. Des collections constituées de 5 000 œuvres et objets, dont une bonne partie n’était plus visible depuis 20 ans faute d’espaces suffisants. Les anciens dortoirs permettent par exemple de présenter l’univers graphique de l’illustrateur natif de la ville Benjamin Rabier (1864-1939), dessinateur de la célèbre affiche de La vache qui rit et précurseur du dessin animé avec son compère Émile Cohl.

Comme l’explique sa directrice Claire Maurer-Montauzé sur le site de l’agglomération, le musée temporaire prolonge « la vocation première du lieu » en plaçant au cœur de son projet culturel l’accueil du jeune public : les cartels explicatifs sont « courts et adaptés à tous les publics, […] et des dossiers pédagogiques à destination des enseignants seront proposés ». Des QR codes permettent également d’obtenir plus d’informations sur les œuvres.

Le futur musée municipal sera quant à lui créé sur trois niveaux dans l'ancien conservatoire donnant sur la place Napoléon, au cœur de la ville. Il mettra en avant, sur 2 000 m2 de surface d’exposition, l’héritage napoléonien de cette ville administrative fondée par décret impérial en 1804, les grandes périodes artistiques du XIXe siècle, ainsi que la collection d’art contemporain acquise par le musée depuis les années 1980 (Jeff Wall, Cindy Sherman, Thomas Ruff).

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