LE CAIRE - Les participants à une conférence sur l’archéologie au Caire ont déploré le 15 février
la dégradation de sites archéologiques. « Certaines institutions gouvernementales dégradent des sites archéologiques », a dénoncé le gouverneur du Caire, Abdel Azim Wazir. En outre, 90 % des gardiens des sites archéologiques autorisent les dégradations en contrepartie d’un pot-de-vin, a renchéri Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil supérieur des antiquités égyptiennes (CSAE). Selon lui, 6 000 cas de dégradations ont été recensés en 2003 en Égypte, citant comme exemple la ville moderne d’Assouan, au sud du Caire, construite sur les ruines de la cité antique et de la banlieue cairote d’Eïn Chams, bâtie sur l’ancienne capitale Héliopolis. Il a ajouté que le CSAE avait du mal à combattre ces violations, car la loi « stipule que le Conseil ne peut interdire les dégradations en ce qui concerne les bâtiments relevant du ministère des Waqfs (biens religieux) ». Une nouvelle loi pour sanctionner les contrevenants et protéger les sites de moins de cent ans a été proposée par le ministère égyptien de la Culture.
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L’archéologie égyptienne en danger
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°232 du 3 mars 2006, avec le titre suivant : L’archéologie égyptienne en danger