VERSAILLES
L’ancien président de l’établissement public du château de Versailles Hubert Astier, et sa compagne, Caroline Courrière, ont été placés en garde à vue le 15 novembre à la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles, avant d’être finalement remis en liberté le lendemain.
Ils étaient interrogés sur leur rôle dans les Productions du Roi-Soleil (PRS), chargées des spectacles du château et dont Mme Courrière était salariée. Leur garde à vue s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire diligentée depuis juillet 2003 sur d’éventuels détournements de fonds et anomalies lors d’attributions de marchés publics. Président de l’établissement de 1997 à juin 2003, Hubert Astier avait confié à la société PRS (qui, depuis, a déposé le bilan) l’organisation des spectacles du château. Avant de quitter ses fonctions, il avait lui-même informé le parquet de Versailles de supposées malversations commises au sein de PRS et ayant pu léser l’établissement public. De son côté, le gérant de la société, Gilles Tanay, avait déposé une plainte contre X pour vol. L’enquête se poursuit…
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L’ancien président de Versailles en garde à vue
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°226 du 2 décembre 2005, avec le titre suivant : L’ancien président de Versailles en garde à vue