ROME - Les compétences du Servizio Tecnologico per l’Archeologia Subacquea (S.T.A.S.), organisme du ministère des Biens culturels qui travaille en collaboration avec le Comando Carabinieri Tutela Patrimonio Artistico, la Guardia di Finanza et la Guardia Costiera, viennent d’être reconnues internationalement.
Le directeur général de l’Institut archéologique de l’Académie des Sciences de Russie, V. M. Masson, a requis sa collaboration pour des recherches en Sibérie et en mer Baltique. Les interventions extérieures du S.T.A.S., qui font appel à des volontaires de l’Archeoclub d’Italie, ne sont pas une nouveauté : en 1991 déjà, l’Ukraine avait bénéficié de l’aide technico-scientifique des archéologues italiens pour des campagnes de recherches en mer Noire. Le nouveau protocole triennal, signé à Saint-Pétersbourg entre l’Archéoclub et l’Institut russe, prévoit l’intervention des archéologues italiens pour diverses expéditions, en collaboration avec les chercheurs russes.
En mer Baltique, à Vibogor, les recherches porteront sur les vestiges de la flotte suédoise coulée par les Russes au XVIIIe siècle, dont on a identifié des restes en bon état de conservation. La profondeur est de dix à trente mètres, mais les conditions de travail sont techniquement délicates. Les recherches porteront ensuite sur la Sibérie, près de la ville de Srednéenis Eïskaïa, dans le bassin de l’Iénisseï.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La Russie fait appel à l’Italie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°6 du 1 septembre 1994, avec le titre suivant : La Russie fait appel à l’Italie