VALENCIENNES - Le Musée des beaux-arts rouvrira l’an prochain, à l’issue de la rénovation entreprise en 1993 par les architectes Christian Germanaz et Jean Copin.
Celle-ci comporte une modernisation du bâtiment (climatisation, vidéo...), une extension en sous-sol (salle de conférence et ateliers), et une restauration des verrières qui donnera au musée un bel éclairage zénithal. Le coût total des travaux s’élève à 27 millions de francs, financés par l’État et les collectivités territoriales.
Les grandes salles de l’édifice de style second Empire, mais achevé en 1909, s’organisent autour d’une rotonde. "Traitée en jardin d’hiver", elle sera pourvue en son centre d’un escalier, tel un véritable "totem végétal", précise Christian Germanaz. La "crypte" et les galeries du sous-sol présenteront l’importante collection archéologique (masques celtiques en bronze) et les sculptures funéraires (gisants du XIIIe siècle) provenant de fouilles récentes. Les réserves resteront visibles au visiteur. Réputée pour ses grandes toiles de Rubens (Le Martyre de Saint-Étienne), Valenciennes est connue également pour sa collection de peintures flamandes et hollandaises du XVIIe siècle, la seconde après celle du Louvre.
Mais la spécificité du Musée des beaux-arts reste avant tout, comme le note son conservateur Patrick Ramade, la sculpture. Le fond Carpeaux est, en effet, riche "d’une centaine de peintures, près de 200 sculptures et 2 000 dessins". "Établir un langage spatial" avec le jeu des sculptures dans la rotonde était donc important pour les architectes. Parallèlement est menée une campagne de restauration des œuvres, toujours financée par la Ville et l’État, mais aussi par le mécénat de la Fondation Getty.
Musée des beaux-arts, Boulevard Watteau, 59300 Valenciennes, Tél : 27 46 21 09
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Des verrières à la rotonde
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°8 du 1 novembre 1994, avec le titre suivant : Des verrières à la rotonde