Delphine Galloy prend la tête du Musée des beaux-arts de Rennes

Jusqu’alors directrice adjointe à la culture de la Ville de Rennes, Delphine Galloy vient d’être nommée à la tête du Musée des beaux-arts de Rennes, et prendra ses nouvelles fonctions au mois de janvier. Elle succède à Jean-Roch Bouiller qui, après cinq ans à ce poste, est parti diriger les collections et le musée de la Cité de l’architecture et du patrimoine en septembre dernier.

Delphine Galloy (39 ans) est titulaire d’un master en esthétique et en histoire de l’art. Spécialisée en art médiéval, elle devient conservatrice du patrimoine en 2013. Elle fait ses armes aux musées de la Ville d’Angers, occupant pendant cinq ans le poste de conservatrice en charge des sculptures, des objets d’art et des collections antiques et extra-occidentales. C’est à ce titre qu’elle participe au chantier de réouverture du musée Pincé, au réaménagement de la galerie David d’Angers ainsi qu’à celui du musée-château de Villevêque. Elle assure également le commissariat de plusieurs expositions comme « Curiosité(s) : un certain goût pour l’Ailleurs » (2015) et « Splendeurs médiévales : la collection Duclaux révélée » (2018), toutes deux au Musée des beaux-arts d’Angers.

Delphine Galloy met ensuite le cap sur la Bretagne. En 2019, elle est nommée responsable du service patrimoine de Rennes, Ville et Métropole avant d’en devenir, trois ans plus tard, la directrice adjointe de la culture, en charge de la politique patrimoniale, des musées et des Archives de la Ville. C’est donc en terrain connu qu’elle arrive à la tête du Musée des beaux-arts de Rennes. Un poste qui s’accompagne de son lot d’enjeux puisque le musée prévoit d’inaugurer, d’ici début 2025, une annexe gratuite dans le quartier de Maurepas avec quatre salles d’exposition et une salle de médiation.

Fondé à partir de saisies révolutionnaires en 1797, le Musée des beaux-arts de Rennes tire une grande partie de ses richesses du prestigieux cabinet de curiosités constitué par le magistrat et historien Christophe-Paul de Robien (1698-1756). Ses collections, très diversifiées, mêlent aussi bien peintures, sculptures, antiquités qu’objets d’art. Le musée conserve notamment un beau fonds de primitifs italiens et de nombreuses œuvres impressionnistes et symbolistes.