FIGEAC
En 1986, la ville de Figeac souhaitait rendre hommage à l’enfant du pays, Jean-François Champollion (1790-1832). Un petit musée, dédié à sa vie et à son travail de déchiffrement des hiéroglyphes, était ainsi ouvert dans sa maison natale.
Son parcours s’articulait principalement autour d’un moulage de la célèbre pierre de Rosette, offert dans les années 1950 par le British Museum qui en détient l’original. Souhaitant élargir le propos à l’histoire de l’écriture, la municipalité à décidé en 2005 de l’agrandir en lui annexant deux anciennes maisons du centre historique de la ville, situé en secteur sauvegardé.
Leur transformation a été pilotée par l’architecte Alain Moatti, auteur des aménagements du petit musée Dapper à Paris, et le scénographe Henri Rivière. La façade gothique – surélevée au xviiie siècle – fait désormais office de signalétique du musée. Elle est en effet conçue comme une double peau. Derrière la façade traditionnelle en pierre, ouverte par des loggias, apparaît ainsi une seconde façade, traitée telle une feuille de cuivre percée d’écritures. Cette « façade aux mille lettres » consiste en une imbrication d’écritures, un « moucharabieh typographique » conçu par le graphiste Pierre Di Scullio comme un récit de l’histoire des écritures. À l’intérieur, les volumes étroits ont retrouvé une fluidité qui facilite la compréhension du propos de l’exposition permanente.
« Musée Champollion, Les Écritures du monde », place Champollion, Figeac (46), tél. 05 65 50 31 08.
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Champollion dans son nouvel écrin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°593 du 1 juillet 2007, avec le titre suivant : Champollion dans son nouvel écrin