BARCELONE / ESPAGNE
Prévue depuis 2012, l’annexe du musée saint-pétersbourgeois devait emménager dans le quartier de la Barceloneta.
La mairie de Barcelone a finalement décliné la proposition de construction d’une antenne du musée de l’Ermitage sur la nouvelle entrée du port. Le projet ne serait pas soutenable d’un point de vue urbain, économique et culturel.
Le conseil municipal a en effet contesté le choix du site qui pourrait causer des problèmes de sécurité. De plus, la Barceloneta est une zone soumise à une forte pression touristique.
La Ville et le musée avaient signé un accord en 2012 pour une durée de cinquante ans prévoyant des prêts d’œuvres de la collection du musée saint-pétersbourgeois. En 2016, l’Ermitage avait annoncé que l’édifice serait conçu par l’architecte Íñigo Amézola. En janvier dernier, la Fondation Ermitage-Barcelone, créée pour superviser le projet, l’a finalement remplacé par l’architecte Tokyo Ito, lauréat du prix Pritzker.
Ce projet est le fruit d’une politique d’essaimage lancée dans les années 1990 par le directeur de l’Ermitage Mikhaïl Piotrovski. En 2009, l’Ermitage s’est installé dans un édifice du XVIIe siècle en bordure de l’Amstel, le principal canal d’Amsterdam. L’institution russe a poursuivi sa stratégie de développement du « Grand Ermitage » à Venise, à Kazan (capitale du Tatarstan), mais aussi en Russie, à Vyborg et à Moscou.
Depuis le refus de Barcelone, la mairie de Madrid a repris les négociations pour accueillir la succursale du musée russe. Les premiers emplacements envisagés sont le marché Legazpi et le « Madrid Nuevo Norte », le grand projet de rénovation urbaine qui fera de la gare de Chamartin et ses alentours un quartier des affaires.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Barcelone ne veut plus d’une antenne de l’Ermitage
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €