Pour protester contre un projet de loi sur la protection du patrimoine jugée trop laxiste, les 430 archéologues grecs ont observé, le 28 mai, une grève “d’avertissement” de 24 heures, suivie de deux journées avec des arrêts de travail de quatre heures. Ils reprochent au projet d’autoriser trop facilement les échanges et les dons avec des pays tiers, actuellement soumis à l’accord du Conseil archéologique central. Le texte “concentre entre les mains des ministres des compétences actuellement réparties entre les régions, a précisé le représentant de l’Union des archéologues, Georges Riginos, et incite, dans un sens, au trafic d’antiquités”. Incluant pour la première fois des dispositions pénales à l’encontre des trafiquants, le texte renforce, selon le ministère, la protection du patrimoine.
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Archéologues en grève
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°151 du 14 juin 2002, avec le titre suivant : Archéologues en grève