Le Grand Palais a retrouvé en septembre, avec la Biennale des antiquaires, les fastes d’antan. Dans un décor particulièrement réussi, signé François-Joseph Graf et inspiré de l’architecture classique, la manifestation a rallié cette année les grands collectionneurs et décorateurs, notamment américains, qui n’avaient pas fait le voyage depuis longtemps. La concordance de l’événement avec la réouverture du Musée des arts décoratifs, qui bénéficie d’un très large soutien outre-Atlantique auprès des mécènes importants, a prouvé une fois de plus que les synergies paient. En l’espace d’une semaine, Paris a vibré au rythme des visites et des soirées, donnant un éclat particulier à la fois aux grands rendez-vous marchands, puisque de multiples manifestations sont venues se greffer à la Biennale des antiquaires, et à un certain savoir-vivre à la française, dont le Musée des arts décoratifs offre une vision panoramique au cours des siècles à travers le prisme des objets du quotidien.
Cette inauguration vient aussi ponctuer une année exceptionnelle pour Paris. Aucune ville au monde n’a connu une telle succession d’ouvertures ou de réouvertures d’institutions : Musée du Petit Palais, Musée de l’orangerie, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Musée du quai Branly, Musée des arts décoratifs, jusqu’au Palais de Tokyo, qui, avec l’arrivée à sa tête du Suisse Marc-Olivier Wahler, connaît une véritable renaissance. Au-delà des événements de prestige qui drainent un public particulier, c’est la fréquentation qui étonne. Sans visiblement avoir un impact sur les chiffres des autres musées, le Quai Branly bat tous les records : au 1er septembre, il avait déjà accueilli 326 000 visiteurs, avec une moyenne de 4 000 à 4 500 personnes par jour, et des pointes de 6 000 à 6 500 le jeudi, jour de la nocturne. Des événements particulièrement encourageants pour l’avenir !
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Paris dans la lumière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°243 du 22 septembre 2006, avec le titre suivant : Paris dans la lumière