Le Lion d’or, la récompense suprême, décerné au pavillon de l’Allemagne, ex-voto touffu à la gloire du réalisateur allemand Christoph Schlingensief, disparu l’an dernier d’un cancer, a plutôt surpris. Certes, la transformation des lieux en chapelle peut séduire, mais encore faudra-t-il maîtriser l’allemand et visionner les films avant d’entrer dans son univers. Le « pompon » revient à la mention spéciale décernée à la Suédoise Klara Lidén, encouragée pour avoir accroché des poubelles publiques provenant de différentes capitales. Une « provocation » d’école pour une artiste qui devrait réviser ses classiques du ready-made et de la revalorisation d’objets triviaux. Si le pavillon lituanien a été encouragé pour un dispositif d’exposition interactive bien convenu, c’est le Britannique Haroon Mirza qui a été récompensé d’un Lion d’argent pour deux installations sonores (dont une largement surestimée à l’Arsenal). Tiède lagune, décidément.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Des « Lions » sans conséquences
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Des « Lions » sans conséquences