Si vous deviez retenir quelques œuvres de cette exposition ?
Je choisirais deux tableaux, À chacun sa chimère et Les Champs-Élysées, puisqu’ils rejoignirent tous deux les collections bordelaises suite à leur présentation au Salon des artistes français, respectivement en 1891 et en 1939. Par ailleurs, ils résument parfaitement l’évolution de l’artiste languedocien.
Quelle a été cette évolution ?
Le premier tableau dénote l’influence du divisionnisme de Seurat et atteste l’ambition de Martin, décidé à rivaliser avec les grandes machines de Laurens. Le second, plus serein, semble avoir excédé l’inquiétude des débuts et assumé les mots que Puvis de Chavannes avait adressés à son auteur : « Il me continuera. »
Êtes-vous satisfait ?
Je me félicite que l’ensemble des œuvres ait pu être restauré afin de restituer aux toiles leur bordure d’époque et pallier un préjudiciable « déshabillement » qui avait jusqu’alors prévalu.
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Questions à... Olivier Le Bihan
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°609 du 1 janvier 2009, avec le titre suivant : Questions à... Olivier Le Bihan