Biennale de Venise - Elle pourrait se targuer d’être la première Française à diriger la Biennale de Venise, mais il n’en est rien.
Il y a chez elle quelque chose d’une certitude qui n’a cure d’avoir à se mettre en avant. Elle préfère agir que de faire savoir ce qu’elle fait, et son CV est suffisamment consistant pour parler de lui-même. Conservatrice en chef au Musée national d’art moderne depuis 2000, Christine Macel, née en 1969, y a créé le département « Création contemporaine et prospection » et inauguré l’Espace 315, présentant notamment en 2004 une exposition de Xavier Veilhan. Nan Goldin (2002), « Dionysiac » (2005), Philippe Parreno (2009) ou « Danser sa vie » (2011) figurent avantageusement au palmarès des prestations qui l’ont fait remarquer. L’attention à toutes les nouvelles « énergies venues du monde entier » associée au goût d’une certaine transdisciplinarité justifie si nécessaire qu’on lui ait confié les clés de la Biennale de Venise. Elle connaît la maison pour avoir été la commissaire du pavillon belge en 2007 avec Éric Duyckaerts et du pavillon français en 2013 avec Anri Sala. Serge Lavisgnes, son président au Centre Pompidou, ne tarit pas d’éloges à son endroit, soulignant que Christine Macel « accompagne les artistes dans leurs tentatives les plus prospectives, ne s’effraie pas face aux formes neuves d’une création en train de s’inventer ». « Viva arte viva », l’exposition qu’elle a imaginée pour le pavillon international, vise justement à mettre « l’art et les artistes au centre » de la question de l’exposition.
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Christine Macel - Biennale de Venise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°702 du 1 juin 2017, avec le titre suivant : Christine Macel - Biennale de Venise