Il aurait pu faire carrière dans la finance. Mais, à 26 ans, celui qui échangeait ses dessins contre des dictées sur les bancs de l’école décide de tout plaquer pour devenir peintre et portraitiste.
Il aurait pu faire carrière dans la finance. Mais, à 26 ans, celui qui échangeait ses dessins contre des dictées sur les bancs de l’école décide de tout plaquer pour devenir peintre et portraitiste. Il évolue ensuite vers la sculpture et commence en parallèle à concevoir des meubles pour ses proches. Passionné par William Morris et l’art total, il crée des meubles sculptés et peints, aux formes végétales ou animales, tout droit sortis du monde d’Alice au pays des merveilles. Originales, ludiques et oniriques, ses créations ne passent pas inaperçues et finissent par séduire les grands collectionneurs ainsi que les galeries d’art du monde entier. Lorsque l’un de ses amis lui offre de redonner du style à son appartement, le bouche-à-oreille fonctionne à nouveau. Il se voit proposer la mise en scène d’une exposition, puis d’une autre. Et le voilà devenu scénographe dans les années 1980, à un moment où ce métier n’existait pas encore.
Repéré par Henri Loyrette, alors directeur du Musée d’Orsay, il met en scène l’exposition Burne-Jones. Il n’hésite pas à mettre de la couleur sur les murs et à y dessiner des courbes à un moment où le blanc et les lignes droites étaient de mise. Encore une fois, son style fait école. Lorsque la grande exposition de Monet au Grand Palais est organisée, c’est à lui que Guy Cogeval confie le rôle de scénographe de cette immense exposition. En 2011, c’est également lui qui réalise la nouvelle scénographie de l’atelier de Claude Monet à Giverny. On fait bien parfois de tout plaquer.
1961 Naissance
1997 Première exposition de meubles à l’inspiration végétale à la galerie Avant-Scène.
2005 Il met en scène l’exposition « Mélancolie » au Grand Palais.
2010 Il renouvelle l’expérience scénographique au Grand Palais avec l’exposition « Monet ».
2013 Parution d’une monographie de son travail, par J.-L. Gaillemin, aux Éditions Norma (208 p., 55 e).
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Hubert Le Gall - totalement artiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°659 du 1 juillet 2013, avec le titre suivant : Hubert Le Gall - totalement artiste