BEAU LIVRE - L’architecture musulmane en Inde ne se réduit pas au Taj Mahal et à la période des Grands Moghols (1556-1857).
Il est vrai que l’histoire mouvementée du sous-continent et la coexistence d’édifices hindous et musulmans aboutissent à un syncrétisme culturel en trompe-l’œil pour le touriste fraîchement débarqué. L’Inde des Sultans, titre bien choisi de l’ouvrage, commence véritablement en 1191 avec la constitution du sultanat de Dehli. Auparavant, l’islam, ciment des multiples conquêtes des militaires perses, turcs ou afghans, avait peu laissé de marques. Le sultanat de Dehli s’étend sur une grande partie de l’ensemble indo-pakistanais actuel avant de se désagréger au XVe siècle en de multiples sultanats indépendants, jusqu’à la reconquête d’Akbar, Moghol descendant de Tamerlan.
L’ouvrage accorde par nécessité une large place à cette histoire complexe, avant de décrire les édifices musulmans, le plus souvent des mosquées ou des mausolées, bâtis par les Sultans. Des édifices qui s’imposent par leur masse, leur bâti, en pierre rouge si caractéristique, et leur symétrie. Le livre est une édition originale française, ce qui n’est pas si fréquent pour un ouvrage sur cette partie du monde.
Yves Porter, Gérard Degeorge, L’Inde des Sultans, Flammarion, 300 p., 95 €.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Yves Porter, Gérard Degeorge, L’Inde des Sultans
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°620 du 1 janvier 2010, avec le titre suivant : Yves Porter, Gérard Degeorge, <em>L’Inde des Sultans</em>